Le financement des entreprises en difficulté

Le financement des entreprises en difficulté

Retour sur un très bel événement organisé à Lyon le 14 mai dernier par les équipes restructuring –  Henri Calef et Emmanuel Squinabol – du cabinet Mazars sur la problématique du financement des entreprises en difficulté.

Une belle occasion de retrouver un grand nombre d’acteurs intervenants sur ce créneau et d’envisager des perspectives concrètes afin de faciliter le rebond de ces entreprises.

Je partage avec vous cet article de  Michel Godet de la tribune de Lyon qui souligne, entre autre, l’importance de soutenir financièrement une entreprise lors de difficultés structurelles au même titre que lors de son démarrage.  Un point encore  sensible dans la relation « entrepreneur – banquier ».

 

Henri Calef, directeur national du restructuring et Emmanuel Squinabol, directeur du restructuring Auvergne-Rhône-Alpes-Provence-Alpes-Côte-d’Azur, tous deux associés au cabinet Mazars, viennent d’organiser une table ronde intitulée « Le financement des entreprises en difficulté, enjeux et écueils ».

Si le financement d’une entreprise est une étape importante lors de son lancement, elle l’est encore plus lors de difficultés structurelles nécessitant des investissements pour relancer l’activité.

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Le grand fond de retournement « à la française » ne verra pas le jour !

Le grand fond de retournement « à la française » ne verra pas le jour !

Rendez-vous manqué ou chronique d’une promesse non tenue ?

Le grand fonds de retournement « à la française » ne verra pas le jour !

Une vraie bonne idée d’associer BPI France comme partenaire dans le retournement – ou restructuration – d’entreprise en sous performance ou en difficulté … Mais cela n’est plus d’actualité !

Pourquoi ne pas pousser l’idée avec d’autres fonds existants comme ceux cités dans l’article des Échos ou favoriser l’émergence de nouveaux intervenants investisseurs ? Ces derniers sont souvent des acteurs locaux désireux de soutenir des entreprises dites en « difficultés » dans un contexte régional avec des impacts sociaux et environnementaux. Pourquoi la BPI France ne se positionne pas aux cotés des banques pour mettre en place des financements favorisant le redressement de l’activité et la sauvegarde des emplois locaux ?

Pourquoi ne pas simplement intervenir en contre garantie auprès de ces établissements comme elle intervient déjà sur le financement des startups ou des entreprises en croissance ?

Toute entreprise et particulièrement une TPE ou PME peut traverser une période de turbulence et peut donc avoir besoin des sûretés apportées par la BPI pour rebondir.

L’adoption d’un plan de poursuite d’activité signifie par principe visibilité et pérennité attendue de l’activité. Pourquoi une entreprise qui a connu des écueils ne serait-elle pas aussi crédible qu’une entreprise qui n’a pas encore fait la preuve de son business model ou celle dont on ne sait si elle maîtrisera sa croissance ?

« Difficulté » reste encore synonyme d’horizon bouché. Hélas, le droit au rebond après l’échec a encore du chemin à faire dans la conscience collective !