L’option généralement la plus envisagée
Si votre activité reprend et permet de dégager un résultat suffisant, le remboursement graduel du PGE sur une durée comprise entre 1 et 5 ans est envisageable avec l’accord de vos banques. D’où l’intérêt d’établir des prévisionnels de trésorerie suffisamment pertinents pour le remboursement de votre dette, qui, rappelons-le, peut s’élever jusqu’à 25% de votre chiffre d’affaires, soit environ 3 mois d’activité. Dans ce cas-là, tout va bien, et c’est tant mieux !
Mais, en cas de difficultés pour la reprise de votre activité, que faire ? Anticiper est le maître mot ! Un travail d’analyse en amont peut vous éviter d’aller dans « le mur » et finir directement en cessation de paiement. Avec nos équipes, nous sommes là pour vous accompagner et éviter les écueils (lien vers un formulaire de contact).
L’option qu’il faut parfois envisager…
Les perspectives s’annoncent plutôt compliquées et la négociation avec vos banques risque d’être tendue. Il existe des solutions préventives et confidentielles pour vous protéger, via une procédure amiable : un mandataire conciliateur, désigné par vos soins, négocie avec vos banques les meilleures solutions du remboursement de votre PGE afin de préserver la pérennité de votre activité.
L’option qui parfois n’est pas envisagée
Vos perspectives sont vraiment difficiles et votre activité risque de partir en cessation de paiement… Dans ce cas-là, vous pouvez vous protéger via une procédure collective, avec le gel de vos dettes pendant une période d’observation de 6 à 12 mois, parfois prorogée jusqu’à 18 mois. A son issue, et sous condition de validation par le Tribunal de Commerce de la pérennité de votre activité, un plan de continuation – ou de sauvegarde – sera établi sur une période de 10 ans afin d’étaler le remboursement de vos dettes. Préparer en amont votre mise en procédure collective (sauvegarde ou redressement judiciaire) permet le sauvetage d’une partie des emplois et de l’activité ce qui souvent évite le placement direct en liquidation judiciaire !
Les options qui restent à envisager…
Parmi les solutions qui se profilent pour la fin d’année, nous préconisons une stratégie qui consisterait à transformer vos dettes de bas de bilan en fonds propres.
L’Etat réfléchit à requalifier le PGE en prêt participatif. Ce type de prêt n’est pas enregistré en emprunts dans la société qui en bénéficie mais plutôt en quasi-fonds propres. Il permet aux entreprises de bénéficier de fonds conséquents sur le long terme de façon quasi-permanente comme les capitaux propres, qui permettront de financer leur exploitation, sans toucher à la trésorerie et sans changer la structure du capital. Les ratios d’autonomie financière sont préservés, n’entachant pas la capacité de financement et de remboursement de l’entreprise auprès des établissements financiers.
Dans la même perspective, pourquoi ne pas profiter de l’opportunité d’une réflexion stratégique pour faire également appel à des investisseurs institutionnels ou privés pour augmenter vos fonds propres et donner une nouvelle dimension à votre activité ?
Vous conseiller par rapport à votre situation, unique et particulière, vous expliquer les recours et procédures possibles, vous accompagner, c’est notre métier ! N’hésitez pas, contactez-nous